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Le PSG toujours plus haut

8 Avril 2015 , Rédigé par Joachim Gonzalez Publié dans #Football - Coupe de France

Lancé dans son calendrier surchargé, le Paris Saint-Germain jouait mercredi soir sa demi-finale de Coupe de France au Parc des Princes, face à l'AS Saint-Étienne. Avec un Ibra majuscule, les Parisiens ont fait la différence pour finalement se qualifier pour la finale sur le score fleuve de 4 buts à 1. Le PSG est encore et toujours sur tous les tableaux.

Le PSG toujours plus haut

Mardi : Auxerre tombe le tenant du titre !

La première demi-finale se déroulait mardi soir et mettait aux prises le petit-poucet pensionnaire de Ligue 2, l'AJ Auxerre, et le tenant du titre, l'En Avant Guingamp. Les Bourguignons sont parvenus à rapidement ouvrir le score, sur un bel enchaînement de Sammaritano dans la surface. Et dire que ce joueur disputait la Ligue des Champions, avec le club cher à Guy Roux, il n'y a pas si longtemps … Quoiqu'il en soit, les Bretons ne seront jamais parvenus à recoller au score, bien trop timides pour pouvoir prétendre à une seconde finale consécutive. Quant aux joueurs de l'AJA, ils vont avoir la joie de sentir la ferveur d'une finale au Stade de France, alors qu'ils sont toujours en course pour la montée en Ligue 1.

Un global équilibre

Puis mercredi soir venait donc l'affiche entre le PSG et l'ASSE. En début de partie, Paris est déjà très haut dans le camp stéphanois, ce qui va leur permettre d'immédiatement se procurer une grosse occasion de but. Sur un ballon piqué de Cabaye, Lavezzi joue un une-deux de la tête avec Ibrahimovíc, qui peut déjà faire admirer toute sa vista. Un peu excentré dans la surface, Pocho bute sur Ruffier. Si la maîtrise de ce début de match est parisienne, Sainté ne se laisse clairement pas intimider et Paris doit batailler pour trouver des espaces. Ainsi, les Parisiens cherchent essentiellement la solution avec du jeu long, ce qui amène à peu, si ce n'est aucune réussite. Les Verts montrent de la qualité dans la remontée du ballon, en mettant beaucoup de vitesse grâce à un bon jeu en profondeur dans les couloirs.

Le pressing des Parisiens leur permet de récupérer bon nombre de ballons. En illustration, Rabiot se bat pour récupérer le ballon dans le camp adverse, ce qui permet à Zlatan de lancer magnifiquement Lavezzi d'une talonnade parfaitement sentie. L'ancien Napolitain s'excentre un peu et a du mal à s'emmener le ballon, avant de finir par s'écrouler sous la pression de Clerc. L'arbitre siffle un penalty qui paraît plutôt sévère. Zlatan le transforme en force d'un contre-pied parfait sur Ruffier, pour inscrire son 100ème but avec le PSG, après 20 minutes de jeu. Instant historique. Mais cette joie est de courte durée, 5 minutes pour être exact. Sur un coup franc frappé depuis la gauche, Mollo dépose parfaitement le ballon sur la tête de Romain Hamouma, qui catapulte le cuir sous la barre.

La mauvaise qualité de jeu de ses latéraux handicape indubitablement le PSG. C'est d'ailleurs Van der Wiel qui était au marquage d'Hamouma sur le but, mais il a été particulièrement laxiste. Sur le couloir gauche, Lucas Digne n'est pas au mieux non plus, entre manque de tranchant, de vitesse et de qualité technique. Ses centres ne passent presque jamais le premier rideau. Pour changer, Van der Wiel manque complètement sa passe en retrait, ce qui profite à Mevlut Erding. Le Turc se présente devant Nicolas Douchez, tergiverse un peu, se retourne … et oublie complètement Hamouma, pourtant seul au second poteau. L'ancien Parisien décide de tenter sa chance en mauvaise position, et sa frappe est détournée en corner par Thiago Silva, revenu, puis Douchez. Sur le corner, Douchez réalise une très belle parade après une tête de Lemoine. Paris continue de bénéficier de bonnes situations, sans pour autant se procurer de bonnes occasions de but et donc se montrer vraiment dangereux, tandis que les relances stéphanoises sont de plus en plus approximatives. La mi-temps intervient sur cet équilibre global, même si les Parisiens demeurent maîtres du jeu.

Et Paris a accéléré …

Les Parisiens sont rapidement à l'initiative à la reprise, en faisant preuve de plus de tranchant. Les hommes de Blanc cherchent tout de suite à se projeter vers l'avant avec la volonté d'aller au bout sur chaque action. Parallèlement, les Verts ont adopté une technique se voulant sans risque depuis le début du match. S'ils sont parvenus à marquer, les Stéphanois jouent à l'économie et ne s'exposent que très peu. Cela ne les empêche pas d'accuser les assauts répétés des joueurs de la capitale. Il faut tout de même souligner la très grosse performance défensive de Théophile-Catherine, qui mène la vie dure à un Ibra pourtant dans un bon jour. Paris continue de gratter des ballons très haut. Les Verts ne sont pas asphyxiés, mais néanmoins en nettes difficultés. La triplette du milieu parisien détruit tout sur son passage. Yohann Cabaye accomplit à merveille son rôle de ratisseur, ayant fourni un match sincèrement complet ; Marco Verratti a été dans son registre habituel, plein de technique et de justesse dans les passes, même si sa prestation a été un peu plus sobre qu'à l'accoutumée ; et enfin Adrien Rabiot est vraiment intéressant dans ce rôle d'électron libre, un peu comme un milieu semi-offensif.

La conclusion de cette accélération nette du PSG va intervenir par l'intermédiaire de Javier Pastore, à l'heure de jeu. Le génial meneur Argentin prend bien son temps pour ajuster un ballon piqué parfait à destination de Lavezzi dans la surface. Passifs, les défenseurs de Sainté voient l'attaquant placer sa tête, le ballon échouant dans le petit filet opposé d'un Ruffier impuissant. Les actions de classe de l'ancien Palermitain se poursuivent. El Flaco laisse tout le monde sur place sur ses accélérations. Le leader du championnat est tout proche d'inscrire un troisième but mais Lavezzi ne cadre pas sa tentative. Les Verts tentent de réagir pour revenir au score, mais restent bien trop timides. Les offensives des hommes de Blanc se poursuivent, avec une superbe percée de Rabiot, qui avait préalablement récupéré le ballon dans son camp. En supériorité numérique, le jeune espoir Français lance Ibra, dont la frappe croisée du gauche est arrêtée par le poteau. Les Parisiens sont largement supérieurs mais manquent de réalisme pour parvenir à creuser l'écart.

Mais c'était sans compter sur Super Zlatan. A 10 minutes du terme, servi par Matuidi à la limite du hors-jeu, le géant Suédois réalise un grand pont sur Stéphane Ruffier avant de pousser le ballon au fond des filets. Quel but ! Les Parisiens peuvent à présent tranquillement gérer la fin de cette confrontataion, ayant inscrit ce but du break qui leur assure le gain du match. Mais la soirée n'aurait pu être parfaite sans un dernier but d'Ibra, auteur d'un match énorme, aussi bien sur le plan collectif qu'individuel, à la construction comme à la finition, ce qui contraste d'ailleurs nettement avec son match raté à Marseille lors du Classico. Sur ce dernier but, Ibrahimovíc se défait du marquage de Tabanou sur la droite pour repiquer dans l'axe, avant d'enchaîner d'une frappe instantanée du gauche qui termine au ras du poteau. Le PSG, largement supérieur, rejoint Auxerre en finale de la Coupe de France !

Alors que la finale de la Coupe de la Ligue l'attend samedi, face à Bastia, le PSG s'est donc octroyé le droit de disputer l'autre finale de coupe nationale, celle de la Coupe de France, seul trophée échappant encore à QSI au niveau du palmarès français. Et malgré tout le respect que nous nous devons d'avoir envers Auxerre, il y a aussi une certaine honnêteté à avoir en se disant que cela semble plutôt bien engagé pour les Parisiens. La moisson de la formation de Laurent Blanc peut débuter samedi, en attendant plus. Et sans bien sûr oublier le quart de finale face au Barça. Le PSG va toujours plus haut, et une fin de saison palpitante attend les Parisiens. A eux de faire tourner le destin en leur faveur …

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